La Roche-en-Ardenne commune Maya

En 2012, notre commune a adhéré au projet « Communes Maya » à l’initiative de la Direction des Espaces Verts de la Région wallonne. Ce plan présente diverses actions à mener, réparties sur une période de 4 ans.

Le projet « Communes Maya » propose aux communes labellisées de soutenir l’activité apicole sur leur territoire mais surtout de maintenir ou de restaurer ce réseau d’espaces propices à la vie des insectes pollinisateurs en général.

Etre une « commune Maya », c’est donc avant tout être un acteur de la préservation des abeilles mais aussi de la biodiversité.

Depuis notre adhésion à ce projet, nous avons procédé à divers aménagements et modifié certains comportements afin de préserver l‘environnement et de favoriser la biodiversité.

Préserver notre environnement et favoriser la biodiversité ne relèvent pas uniquement du ressort des spécialistes ou des gestionnaires de parcs naturels (ex. le Parc Naturel des Deux Ourthes en ce qui nous concerne).

Pour y parvenir, pouvoirs publics, citoyens, entreprises, collectivités et agriculteurs doivent se mobiliser afin de devenir des acteurs essentiels à la conservation de notre patrimoine naturel. Nous sommes amenés, ensemble, à maintenir sur notre territoire un réseau écologique dense, favorable à une meilleure biodiversité, gage de santé préservée et de liens sociaux.

LE PLAN MAYA

Nous avons adhéré au Plan MAYA dès 2012.

Cette initiative du SPW-Environnement, consistait à semer ou planter des végétaux mellifères pour attirer un maximum d’insectes pollinisateurs. Les vergers, prés fleuris, haies indigènes… sont autant d’aménagements bénéfiques pour les abeilles.

L’adhésion au Plan MAYA a suscité une réforme de notre plan d’action en matière environnementale et des méthodologies appliquées jusqu’alors. À titre d’exemple, citons l’abandon de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques depuis juin 2014 sur tout le territoire communal.

Les communes Maya doivent incorporer au moins 20% de plants vivaces mellifères dans leurs différents parterres, bacs et parcs publics. Depuis lors, nous incitons les comités de fleurissement villageois à en faire de même ; ils reçoivent un subside annuel de 500 € sur présentation des factures d’achats de plants moyennant le respect des conditions. Tout comité villageois (constitué au minimum de 2 personnes domiciliées dans le village) qui le souhaite peut s’adresser au Service Environnement de l’Administration communale pour tout complément d’information (084/24 40 30).

LA BIODIVERSITE CHEZ SOI

Habiter en milieu rural, c’est vivre avec la nature, la respecter, la protéger.

Il nous incombe de préserver l’environnement dans lequel nous vivons, pour nous, pour nos enfants et pour la planète !

Chaque acteur, à son niveau, peut contribuer au développement de la nature en adoptant une série de gestes concrets en faveur de la biodiversité :

  • se passer d’herbicides et autres produits phytos (depuis le 1er janvier 2020, les produits phytopharmaceutiques « de synthèse chimique » sont interdits pour les utilisateurs non professionnels ;
  • recourir aux solutions naturelles en cas d’intervention : ne pas désherber systématiquement et laisser pousser quelques orties, prêles ou autres consoudes dont la récolte permettra de réaliser des purins pour soigner d’autres plants de manière naturelle …
  • inviter la nature en offrant le gîte et le couvert : plantation d’arbres, arbustes ou haies mellifères vivaces et
    – dans la mesure du possible – indigènes, pose d’abris (oiseaux, chauve-souris, insectes, hérissons…), construction de murets en pierres sèches, entreposage de bois mort, creusement d’une mare …
  • offrir une nourriture naturelle : plantations adéquates, graines diverses biologiques …
  • privilégier les espèces mellifères pour les insectes butineurs ;
  • planter ou semer des espèces indigènes et bannir les espèces invasives (on trouve la liste des invasives sur le site du SPW-Environnement) ;
  • opter pour l’entretien différencié afin de créer des zones refuges et permettre aux plantes d’aboutir à la dispersion de leurs graines : espacer les tontes et bannir la tonte à ras du sol, laisser des zones en fauchage tardif afin de réduire les zones de pelouse …
  • ne pas tailler les arbustes et les haies d’avril à mi-août pour assurer la quiétude des nichées ;
  • sensibiliser son entourage à la conservation de la Nature.

Nous sommes nombreux à disposer d’un jardin, d’un potager, d’un terrain ; il est donc important d’apporter notre contribution au maintien des écosystèmes.

Les agriculteurs et forestiers ont également une responsabilité en matière de protection de l’environnement : l’utilisation raisonnée des produits phytos – voire leur suppression – les amendements et engrais naturels tels que la phacélie, moutarde, bourrache, etc, la reforestation en optant autant que possible pour une diversité d’essences et leur plantation par bandes alternées, sont des alternatives qui favorisent la biodiversité. Au niveau communal, La Roche-en-Ardenne est engagée dans la certification PEFC de ses forêts. En partenariat avec le PNDO, des plants de haies ont été installés en bordure de quelques voiries communales, le long de parcelles agricoles, en accord avec les propriétaires de celles-ci.

Le nombre de fermes certifiées BIO sur le territoire communal est en nette augmentation, nous ne pouvons que nous en réjouir et encourager les producteurs à persévérer. De jeunes éleveurs/maraîchers soucieux de l’environnement et pratiquant leurs activités de manière raisonnée s’installent également dans notre commune, ce qui permet à la population d’acheter des produits de qualité sur les marchés locaux ou sur l’exploitation-même, ce qui favorise les circuits courts. Acheter local, c’est mieux ! N’hésitez pas à contacter l’ADL Houffalize/La Roche pour tout renseignement.

Toute initiative en faveur de l’environnement au niveau communal est appréciée. Les citoyens qui souhaitent s’impliquer (bourse d’échanges de plants ou de semences, parrainage d’une balade, ouverture de son jardin au public …) peuvent se manifester auprès du service espaces verts de l’Administration (084/24 40 30).

LA GESTION DIFFÉRENCIÉE

La gestion différenciée consiste à gérer les espaces verts publics de manière raisonnée.
Le dérèglement climatique est un signal d’alerte qui préoccupe les scientifiques dont les études prouvent qu’il est temps de modifier nos comportements. Des initiatives en faveur du climat sont prises et nous incitent à réfléchir sur les pratiques mises en œuvre au niveau local.

La gestion différenciée consiste en une gestion plus respectueuse de l’environnement. Le principe est d’appliquer à chaque espace le mode de gestion le plus adapté, en tenant compte de son emplacement, de sa fréquentation, de l’aspect patrimonial … Certains espaces nécessitent de maintenir une gestion assez stricte tandis que d’autres peuvent conserver un aspect plus naturel. Au niveau communal, la gestion différenciée permet de classifier les types d’espaces dans le but d’élaborer un plan d’entretien, de favoriser la biodiversité et de bannir l’utilisation de produits chimiques (pesticides, insecticides, fongicides).

Voici quelques exemples de gestion différenciée que la commune de LA ROCHE-EN-ARDENNE met en œuvre :

  • ensemencement de parcelles fleuries,
  • plantation d’espèces vivaces mellifères,
  • installation de plantes couvre-sol au pied des arbres,
  • végétalisation des cimetières,
  • fauchage tardif le long des voiries communales et augmentation de zones en jachère à fauchage tardif,
  • division de plants vivaces mellifères adultes afin de les multiplier dans les espaces libres pour limiter les zones de tonte,
  • augmentation des plates-bandes fleuries afin de réduire davantage les espaces de tonte …

LES CIMETIERES « NATURE »

La commune de LA ROCHE-EN-ARDENNE compte 18 cimetières dont certains sont toujours minéralisés. L’entretien en matière de désherbage est fastidieux d’autant plus que nous avons banni l’utilisation de produits chimiques. Dans le cadre du plan de la gestion différenciée, nous avons donc entrepris leur végétalisation.

Les premiers cimetières qui ont été végétalisés sont ceux de Beausaint : pose de tapis de sedum entre-tombes, ensemencement des allées et des espaces libres avec un mélange spécial pelouse, création de plates-bandes fleuries.

C’est ensuite le nouveau cimetière de Halleux qui a été enherbé, en laissant toutefois une zone de fauche dans le fond, les variétés de fleurs sauvages présentant un réel intérêt pour les butineurs. L’espace est fauché en fin de saison, ce qui réduit fortement l’intervention manuelle durant la saison estivale.

Seuls des travaux de taille de buis à l’ancien cimetière de Halleux ont été nécessaires, des pierres tombales menaçant de s’effondrer à cause de l’enracinement ; la végétalisation naturelle du cimetière présentant un grand intérêt écologique de par sa diversité florale, le site est géré en pré de fauche.

Au cimetière d’Ortho, nous avons, dans un premier temps, aménagé au fond une parcelle de mellifères vivaces très appréciées par les abeilles sauvages, papillons et autres insectes butineurs. D’autres travaux seront réalisés dans le futur, la végétation étant déjà omniprésente.

La végétalisation des cimetières de Nisramont et de Mierchamps a été réalisée en 2021 - 2022 sur fonds propres. En 2023, ce sont ceux de Cielle et de Vecmont qui ont été verdurisés. En 2024, ceux de Maboge et Bérismenil seront finalisés sur fonds propres.

Les travaux sont en partie subsidiés dans le cadre des appels à projets « BiodiverCité » du SPW-Environnement.

LES PRAIRIES FLEURIES ET LES BULBES

Prairies fleuries

Afin de réduire les zones enherbées qui nécessitent un entretien régulier d’avril à octobre, nous avons entrepris l’ensemencement de prairies fleuries sur quelques parcelles :

  • 3 parcelles devant le cimetière du Chaffour (sur les hauteurs de la ville)
  • 1 parcelle à Ronchamps
  • 1 parcelle à Petit-Halleux
  • 2 parcelles à Bérismenil (monument des Crestelles – terrain jouxtant les terrains de foot.)
  • 1 parcelle au centre-ville (site de l’Oasis – verger)

Si le fleurissement a été optimal la première année, il a fortement diminué l’année suivante pour disparaître totalement ensuite, hormis sur l’une ou l’autre parcelle ; le résultat est donc décevant.

L’entretien des prairies fleuries n’est pas anodin : hormis le travail de préparation du sol (désherbement avec élimination des adventices, ameublissement du sol, travail de la terre, ensemencement), un fauchage doit être pratiqué de préférence à deux reprises durant la saison avec évacuation du produit de la fauche quelques jours après de manière à permettre un réensemencement naturel. D’autre part, la nature du sol (plus le sol est pauvre, plus on obtient de bons résultats) et surtout la qualité des semences sont des facteurs importants de réussite.

Il est donc nécessaire de bien se documenter avant d’entreprendre la réalisation d’une prairie fleurie. Il faut savoir que, dans le meilleur des cas et pour autant que l’on respecte bien la procédure de fauche, la prairie sera productive au maximum 5 années, en fonction du choix des semences ; un sursemis étant souvent nécessaire pour un rendu optimal.

Nous opterons à l’avenir pour des prés de fauche naturels, le budget alloué aux prairies fleuries étant prohibitif tant le coût d’achat des semences de bonne qualité est élevé.

Bulbes

Chaque année, nous agrémentons les bacs et jardinières de bulbes de printemps ; certains sont laissés en terre tandis que d’autres sont replantés ensuite dans des parcelles ou des plates-bandes afin d’égayer la ville dès les premiers beaux jours de l’année.

LE FAUCHAGE TARDIF

Lors de notre adhésion au Plan MAYA, nous avons également opté pour le fauchage tardif le long des voiries communales.

Les associations végétales sont différentes selon le milieu, la nature du sol, les modes de gestion. Certains bords de routes ont conservé une végétation autrefois largement répandue et qui appartient à présent au «patrimoine naturel régional».

Un plan communal de fauche a été élaboré en collaboration avec le SPW-Environnement. Un relevé botanique a été réalisé sur l’ensemble des voiries communales par un spécialiste et une cartographie reprenant les espèces classifiées au « patrimoine naturel régional » a été élaborée. Les ouvriers concernés ont ensuite reçu une formation (remise à niveau en 2020) et disposent du plan de fauche qu’ils doivent respecter. Une hauteur minimale de coupe a été définie afin de ne pas endommager l’enracinement des espèces végétales.

Nous avons pu découvrir la richesse botanique présente sur notre territoire qu’il nous appartient de préserver ; nous y sommes très attentifs.

LA COLLINE DU DEISTER : réserve naturelle au cœur de notre ville.

Le site du Deister (anciennement Dester) constitue un lieu bien connu des habitants du coin. Il s'agit d'une arête rocheuse escarpée dominant la vallée de l'Ourthe et qui se prolonge vers l'ouest par les ruines du château surplombant la petite bourgade. Au cours de l'histoire, la colline a été fortement empreinte par l'activité humaine : exploitation forestière, pâturage, culture vivrière et peut-être même viticole. Diverses traces témoignent encore de ce passé, dont de nombreuses terrasses et des murets en pierres sèches. S'étendant sur une dizaine d'hectares, le site présente une remarquable mosaïque d'habitats sur des sols souvent superficiels, pentus, de nature schisto-gréseuse. On y rencontre par exemple des chênaies acidophiles, des fourrés et taillis, des fragments de lande à bruyère, des pelouses ouvertes à orpins, etc. Plusieurs espèces végétales intéressantes sont présentes, comme le pied d'oiseau délicat (Ornithopus perpusillus) et la doradille du Nord (Asplenium septentrionale). Parmi la flore cryptogamique, on note une certaine abondance d'usnées sur les chênes dans le haut du site. La faune demeure en revanche très méconnue.

Suite à une décision de l’Autorité communale en concertation avec le DNF local et le PNDO, une mise à blanc de la colline du Deister a été réalisée afin de restaurer son aspect initial ; seuls quelques chênes ont été conservés. Un projet de potager partagé sur les terrasses surplombant la corniche a été élaboré. Quelques riverains ont pris part aux travaux de réhabilitation et cultivent deux ou trois parcelles. L’accès aux terrasses est néanmoins difficile, l’approvisionnement en eau nécessite l’intervention des ouvriers et le sol est peu exploitable. L’exposition plein sud engendre également des problèmes tant le soleil, lors de canicules, brûle les plants ; la chaleur intense, accentuée par la réverbération sur les murets en pierre sèche, y est alors insupportable ; malgré ces conditions difficiles, quelques érudits persistent à entretien leur parcelle.

L’installation d’un verger avec quelques petits fruitiers est en cours ; l’accès au site a été quelque peu réaménagé pour en faciliter l’accès.

Une zone est réservée à l’éco-pâturage ; un cheptel ovin appartenant à un éleveur de la région entretient le site naturellement lors de la belle saison.

Ce site est une curiosité touristique qu’il est possible de découvrir en empruntant un des sentiers balisés repris sur la cartographie des balades éditée par le Syndicat d’Initiative de La Roche-en-Ardenne (en vente au S.I. sis 15, place du Marché – 084/36 77 36).

LES BACS POTAGER

Durant trois années consécutives, nous avons installé des bacs potagers à disposition du public au centre-ville.

Nous y avions planté des aromates, le but étant que chacun se serve et remplace à terme les plants consommés par toute autre essence comestible ; en fait, il s’agissait de s’approprier ces mini-jardins et de les faire évoluer.

Malheureusement, les notices explicatives et les parutions dans le bulletin communal n’ont pas suscité l’intérêt du public.

Le fait que beaucoup d’habitants disposent d’un jardin en est probablement la cause. L’expérience n’ayant pas abouti après trois années d’essais, le projet n’a pas été renouvelé. Cependant, toute personne domiciliée sur la commune qui souhaiterait relancer le projet peut contacter nos services (084/24 40 30).

CONTRATS DE RIVIERE

Aux quatre coins de la Wallonie, des Contrats de Rivière sont acteurs dans la gestion de nos cours d’eau.

Appartenant au bassin hydrographique de l'Ourthe, LA ROCHE-EN-ARDENNE est membre du Contrat de rivière Ourthe qui vise à sensibiliser et à mettre autour de la table les différents utilisateurs de la rivière dans le but d'améliorer sa qualité.

Des plans d’action y sont définis périodiquement afin d’atteindre les normes européennes d’excellence de la qualité des eaux de l’Ourthe. Notons par exemple la qualité exceptionnelle de l’eau à la plage de Maboge, analysée périodiquement par un organisme agréé ; à noter que c’est le seul endroit de baignade autorisé sur la commune.

Pour tout renseignement relatif aux cours d’eau communaux :

Contrat de Rivière Ourthe Asbl
Cellule de coordination

Rue de la Laiterie, 5
6941 TOHOGNE

Tél : 086 21 08 44
E-mail : info@cr-ourthe.net
Site : http://www.cr-ourthe.be/

LA RUCHE DIDACTIQUE

Une ruche avec colonne d’envol a été construite en 2018 par un ouvrier passionné d’apiculture - aujourd’hui pensionné - puis installée au parc Rompré ; un essaim y a été introduit. Un autre membre du service Travaux, apiculteur également, avait repris la gestion du projet.

Le bois utilisé - du mélèze - est issu d’une de nos forêts communales et a été choisi en concertation avec le DNF. La colonne d’envol permet d’installer la ruche dans un lieu public, écartant au maximum tout danger pour les passants. Les portes latérales s’ouvrent, laissant entrevoir le travail des abeilles au travers des vitres.

La ruche était visitée par les écoles et le public lors de manifestations diverses. Malheureusement, elle a été l’objet d’actes de vandalisme à plusieurs reprises, ce qui engendré la perte d’essaims à plusieurs reprises. Elle n’est donc plus opérationnelle actuellement. Découvrez néanmoins cette construction artisanale au fond du parc Rompré.

PARTICIPATIONS ET PARTENARIATS

Au niveau local

Nous participons aux appels à projets de partenaires locaux.

- Le P.N.D.O. (Parc Naturel des Deux Ourthes) :

  • aide à l’élaboration d’un plan de gestion différenciée des espaces verts ;
  • rencontre avec des naturalistes locaux - présentation des sites à la biodiversité remarquable sur les communes du Parc Naturel ;
  • distribution de plants de haies aux particuliers ;
  • distribution d’arbres fruitiers aux particuliers et aux établissements scolaires ;
  • fête du Parc (expositions, ateliers nature pour les petits, artisanat local, cours de cuisine végétale) ;
  • projet de réaménagement de réserve naturelle de la colline du Deister – Aspect écologique (faune et flore) ;
  • animations dans les écoles fondamentales :
    • récolte de pommes chez les particuliers, extraction + mise en bouteille du jus récolté
    • présentation de l’abeille
    • concours de dessin ‘Maya’

- Le Moulin de Bardonwez et la Bibliothèque communale :

  • expositions photographiques sur la thématique de l’arbre ;
  • mise à disposition de livres et documents divers en relation avec notre environnement ;
  • interventions/conférences tout public ;
  • activités et projets pédagogiques dans nos écoles communales.

- Le DNF – Cantonnement de La Roche :

  • partenariat de reforestation avec les enfants ;
  • gestion des forêts communales ;
  • projet de réaménagement de la réserve naturelle de la colline du Deister ;
  • gestion de l’arboretum – ateliers nichoirs – observation ;
  • avis avant abattage d’arbres chez des particuliers (respect de la législation ‘arbre remarquable’, maladies).

- Natagora – section locale :

  • tenue d’un stand d’information au public lors d’activités ou d’expositions.

Nous invitons les acteurs locaux (et au-delà de nos frontières) à transmettre leur savoir-faire :

  • conférences sur diverses thématiques : les plantes sauvages (vertus, récolte, utilisation à des fins thérapeutiques), l’accueil des pollinisateurs au jardin, …
  • conférence-débat sur la gestion différenciée (nouvelles techniques, utilisation de produits naturels) ;
  • échanges/débat avec le gestionnaire des espaces verts d’une commune basque (France) ;
  • exposition et dégustation/vente de produits issus des apiculteurs ;
  • atelier culinaire avec les pensionnaires de la maison de repos : pain d’épices au miel issu d’un rucher local ;
  • marché artisanal villageois saisonnier : vente de produits du terroir issus d’une agriculture biologique et raisonnée (à Hives : Juillet/Août).

Nous avons organisé, de 2002 à 2014, un concours de décoration florale annuel ouvert à tous les résidents.

Une campagne d’information contre la prolifération des plantes invasives a été menée à l’attention des propriétaires privés ; le suivi du dossier est assuré par un agent communal.

Un plan propreté est en vigueur ; un agent constatateur veille au respect du Règlement général de Police (dépôts sauvages, déjections canines, pollution, encadrement de la gestion des déchets dans les camps de jeunesse, …).

Des Welcome Packs ont été fournis aux propriétaires de gîtes et chambres d’hôtes qui les distribuent aux touristes.

Nous organisons chaque année un nettoyage des berges de l’Ourthe en collaboration avec les mouvements de jeunesse, des particuliers et les écoles.

Divers comités de fleurissement villageois s’activent chaque année à l’embellissement de leur cadre de vie :

- Samrée
- Bérismenil/Maboge
- Hubermont


- Buisson/Thimont/Roupage

Nous pouvons compter sur le soutien d’agriculteurs sensibles à l’environnement :

- réduction de l’utilisation massive des produits phytopharmaceutiques ;
- plantation de haies bocagères le long des parcelles ;
- création de plates-bandes fleuries en bordure de cultures.

Au niveau provincial

- Participation au challenge« Luxembourg, province propre et fleurie » :

  • Le comité de fleurissement du village de Buisson/Thimont/Roupage y participe activement et a remporté de nombreux prix ;
  • La ville a participé à l’édition 2019 pour la première fois et a remporté le label 3 épis et un bon d’achat de 1000€ qui nous permet de démarrer 2 nouveaux projets.

Nous pouvons également compter sur l’appui de l’Asbl « Gal - Ourthe Moyenne » qui propose des animations à l’attention du jeune public ou encore du Centre « RIVEO » à Hotton (centre d’interprétation sur le thème de la rivière).

Au niveau régional

Nous avons participé/participons aux appels à projets lancés par la SPW-Environnement :

- « La Semaine de l’Arbre »
- « La Semaine de l’Abeille »
- « La Semaine des Sentiers » en partenariat avec l’Asbl Sentiers.be
- Le Plan Maya
- « CAP’ Hirondelles » en partenariat avec l’Asbl Les Bocages

Nouveauté en 2020 : participation au concours « Wallonie en fleurs » du SPW-Environnement.

Nous participons également aux formations proposées par le Pôle de Gestion différenciée et l’Asbl Adalia tant pour le personnel ouvrier que pour le personnel administratif.

PROGRAMME WALLON DE REDUCTION DES PESTICIDES

Le Programme Wallon de Réduction des Pesticides (PWRP) a été mis en place en 2013, afin de répondre aux exigences d’une directive européenne visant à parvenir à une utilisation des pesticides compatible avec le développement durable (Directive 2009/128/CE). L’objectif de cette directive est de réduire les risques et les effets des pesticides sur la santé humaine et sur l’environnement.

La mise en œuvre de ce programme se traduit notamment par :

- une gestion des espaces publics sans produits phytopharmaceutiques ;

- le renforcement de la protection des eaux de surface et souterraines contre la contamination par les pesticides ;

- une protection spécifi­que des publics les plus vulnérables aux pesticides (enfants, femmes enceintes, malades, personnes âgées).

Ce programme vise aussi à encourager le recours à la lutte intégrée contre les ennemis des cultures et à des méthodes ou techniques de substitution, tels que les moyens non chimiques alternatifs aux pesticides.

Depuis le 1er juin 2017, l’utilisation des produits phytopharmaceutiques contenant du glyphosate est interdite en Wallonie également pour les particuliers. Une brochure éditée par le Service Public de Wallonie explique notamment le pourquoi de cette interdiction, comment éliminer les produits et leurs emballages sans risque pour l’environnement et quelles sont les alternatives.

Plus d’information sur le site : environnement.wallonie.be/pesticides

Pour rappel, notre commune applique le zéro phyto depuis juin 2014 ; il est désormais interdit d’utiliser des produits phytopharmaceutiques dans les espaces verts publics (donc y compris dans les cimetières).

Pour y parvenir, et en application de notre plan de gestion différenciée, certains espaces sont entretenus de manière différente : prés de fauche, zones naturelles, … nous laissons donc plus de place à la nature. Attention, ces nouvelles pratiques ne doivent pas être confondues avec un manque d’entretien.

ZONES PROTEGEES : Natura 2000, Réserves naturelles et Arbres remarquables

La Wallonie fait face aujourd’hui à un défi majeur en matière de conservation de la nature : mettre un terme au recul de la biodiversité et, si possible, la restaurer. En ce domaine, l’Union européenne a adopté deux directives : Oiseaux (1979) et Habitats (1992) qui constituent la base d’un vaste réseau écologique : le réseau Natura 2000. C’est à partir de 2001 que la Wallonie a initié la mise en œuvre de ces deux directives qui a conduit à la sélection de 240 sites couvrant 220.944 ha (soit 13 % du territoire wallon), lesquels ont fait l’objet d’arrêtés de désignation dont l’adoption par le Gouvernement wallon s’est achevée en 2017.

La Ville de LA ROCHE-EN-ARDENNE dispose de paysages, d’une flore, d’une faune, d’un sous-sol et de ressources naturelles qui se doivent d’être préservés. Certains sites sont répertoriés comme site intéressant ou protégé.

Consultez la liste en cliquant sur le lien suivant : http://biodiversite.wallonie.be/fr/rechercher-un-site-interessant-ou-protege.html?IDC=2828&search=true&CODE_SITE=&NOM=&COMMUNE=LA+ROCHE-EN-ARDENNE&PROVINCE=LUXEMBOURG&CANTONNEMENT=&CATEGORIE_JURIDIQUE=&TEXT=

S.O.S. ENVIRONNEMENT NATURE

Vous êtes témoin d’une situation ou d’une activité qui porte atteinte à l’environnement ou à la nature en Wallonie ?
Appelez sans tarder SOS Environnement Nature au 1718 (partie francophone).

Ce numéro fonctionne 24h/24 et 7j/7 et est accessible pour tous, que vous soyez un citoyen, un service d’urgence ou une entreprise.

Lorsqu’un appel est jugé urgent, un agent de garde se déplace immédiatement sur les lieux.
Les appels non urgents sont traités dans le cadre du fonctionnement normal du service.

Au niveau communal, il vous est également possible de prendre contact avec l’agent constatateur. Ses coordonnées vous seront transmises par l’agent en charge de la propreté publique s’il l’estime nécessaire, selon la gravité des faits exposés – Personne de contact : Roland GILLET - 084/24 40 31.

LISTING DES ACTIONS À ENTREPRENDRE (années 2020 – 2022)

  • Réaménagement du parterre devant l’Hôtel de Ville : massif fleuri de plants vivaces mellifères avec incorporation de quelques plants annuels et de bulbes ;
  • suppression de certains bacs vétustes en pierre ou en bois et remplacement par des plates-bandes fleuries (plants vivaces et arbustes) : gain de main-d’œuvre et réduction du coût d’achat d’annuelles ;
  • remplacement des anciennes jardinières par des contenants avec réserve à eau de grande capacité le long des berges de l’Ourthe, à proximité des deux ponts ;
  • réaménagement de certaines plates-bandes au parc Rompré afin de faciliter l’entretien : pose d’un géotextile biodégradable, paillage et plants mieux adaptés (actuellement plants pourvus d’épines rendant l’entretien difficile) → Printemps/été 2020 ;
  • création d’un jardin potager avec les enfants de l’ATL (Accueil Temps Libre) ; apprentissage des cultures, de l’entretien et des récoltes avec activités culinaires en adéquation → le démarrage du projet est envisagé dès l’automne 2020 ;
  • aménagement de certaines entrées de ville sur le territoire communal : création de massifs floraux ou de plates-bandes fleuries au pied des panneaux indicateurs (Floumont, Bérismenil, …) ;
  • création d’un verger à l’école d’Ortho dans le cadre de l’appel à projets du SPW – Semaine de l’Arbre 2020 – Année des fruitiers → prévu en automne 2020 ;
  • acquisition de mobilier urbain pour les espaces piétonniers : grands bacs à fleurs design (avec réserve à eau) pour un fleurissement permanent ;
  • poursuite de la végétalisation des cimetières ;
  • poursuite de la plantation de bulbes dans les espaces verts (gazon, plates-bandes);
  • orientation de nos choix en faveur d’un fleurissement durable et persistant en fonction des possibilités (climat, qualité du sol) et accentuation de la diversification pour augmenter davantage la biodiversité (graminées, indigènes, prés de fauche, …) ;
  • une proposition de jumelage écologique a été adressée à l’échevine de l’environnement de la ville de Bruxelles. Le projet consiste en la reforestation de zones qui ont été attaquées par les scolytes (insectes ravageurs) sur notre territoire communal par la plantation d’arbres de naissance avec les nouveaux parents bruxellois de l’année mais nous n’avons pas encore obtenu de réponse ;
  • campagnes de sensibilisation à la protection de l’environnement : articles sur les canaux de diffusion habituels.

AGENDA

Chaque année, le 5 juin est une date à retenir ! C’est la Journée Mondiale de l’Environnement – Pensez-y et faites un geste pour la nature, elle vous le rendra bien (Renseignements : https://www.worldenvironmentday.global/fr/propos-de-la-journee-mondiale-de-lenvironnement).

Scrutez le bulletin communal de novembre afin de savoir si notre commune a été retenue par le SPW-Environnement pour la distribution gratuite de plants aux particuliers (malheureusement, c’est en moyenne 1x/5 ans)

Suivez les activités organisées par l’ATL dans le cadre des « mercredis endiablés » ; des ateliers « environnement » sont programmés tout au long de l’année scolaire. Les seniors sont les bienvenus pour prodiguer leur savoir-faire aux plus jeunes : potager, taille des arbustes fruitiers, recettes ‘maison’, … N’hésitez donc pas à nous contacter pour fixer un rendez-vous au jardin un mercredi après-midi (084/41 12 39 – demander Alizia).